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#FF00AA


22 nov. 2001

Ils arrivent en espagnol !

L’événement ciné-télé de la semaine, Titanic, massacré par TF1 : y’a débat. Les puristes hurlent au sacrilège, il faut respecter l’oeuvre originale, etc., etc. Mais, sérieusement, vous vous attendez à quoi en regardant TF1 ? On peut raisonnablement penser que tous les vrais cinéphiles ont vu Titanic, dans des conditions normales (et ceux qui ne l’ont pas vu n’allaient pas s’y mettre cette fois-ci, en VF sur TF1). Alors, pourquoi TF1 diffuse le film ? Pas pour les puristesn, pour le grand public. Celui qui est prêt à voir un film en VF, coupé en deux plus les pubs, et zoomé en plein écran 4/3. Parce que ce qui compte, c’est une belle histoire, bien jouée, avec de belles images, et peu importe si c’est un film, un téléfilm ou une présentatrice météo. Et vous savez quoi ? Même en VF et en 4/3, j’ai marché à fond (avec une réserve pour la voix française de pucelle de Leo). J’ai déjà vu le film en scope sur Canal ; cette fois-ci, au lieu d’avoir des plans larges sur le Titanic, j’avais les visages des acteurs en gros plans de 73 cm. Eh bien, c’est sympa aussi.

Je l’avais promis, retour sur American Beauty à l’occasion de la diffusion en VO (je vous rappelle que si mes commentaires vous plaisent, vous avez tout à fait le droit de m’offrir un abonnement Canalsatellite pour que j’aie la VM et plus de programmes à critiquer). La première diffusion m’avait laissé troublé et incapable de savoir quoi en penser, alors cette fois-ci, j’ai un avis : j’aime. Une variante du Carpe diem du Cercle des poètes disparus, en version tragédie - les américains aiment le Carpe diem, ça justifie le mode de vie consumériste. Un homme qui est complètement passé à côté de sa vie, et s’en aperçoit un poil trop tard. Avec d’autant plus d’écho en moi que j’ai toujours été très porté sur la nostalgie, et que je passe toutes mes journées chez moi à regarder la télé et écrire des commentaires inintéressants sur le web :o)

Quelques petites critiques tout de même sur le film : la scène où Lester se fait rouler un joint par le fils du voisin, qui vue par la fenêtre donne une autre impression… c’est du vaudeville, ça, ça n’a rien à faire dans un film aussi sombre et cynique. Je suis sûr qu’il y avait des moyens plus élégants d’aboutir au même résultat. Et, surtout, le suspense, créé dès le départ : comment va-t-il mourir ? (Ce n’est pas un spoiler, c’est dit en voix-off dans la première scène.) Totalement inutile, parasitant l’histoire. Manque de confiance en soi des scénaristes, qui avaient peur de ne pas accrocher le spectateur ? Manque de confiance des producteurs ? Ou choix délibéré dans le but de donner lieu au flashback multiple ? En tout cas, je pense qu’on aurait bien pu s’en passer, pour épurer un peu le récit, même si dans l’ensemble c’est exploité intelligemment.

Quoi qu’il en soit, le film reste superbe. Au premier rang les acteurs, tous fabuleux (Kevin Spacey oscarisé, Annette Bening nommée). La réalisation, sans défaut, assez subtile, avec de magnifiques accès de poésie (qui oserait faire un tel plan-séquence sur un sac en plastique ?). Et l’histoire, qui alterne les moments de poésie, de noirceur et de méchanceté, façon “Regardez comment ils sont vraiment, vos voisins si parfaits”.

En bref, un succès amplement mérité.

Je crois que c’est la première fois que je parle de On a tout essayé, mais il y a eu des choses intéressantes cette semaine. D’abord, une caméra cachée de Dan Bolander, réussissant (un instant) à piéger Isabelle Mergault avec une histoire improbable de cendres familiales. Preuve que personne n’est à l’abri (et je ne vous permets pas de dire du mal de Mergault). Donc, n’oubliez pas, la prochaine fois qu’il vous arrive quelque chose de bizarre : regardez autour de vous si des gens vous regardent avec des lunettes à monture épaisse. Bivère of ze glasses.

Et la deuxième séquence intéressante, c’est l’invitation de Steevy. Non que ce soit très intéressant en soi (la séquence où Ruquier dit à Steevy, en voyant une banane géante : “vous ne serez pas venu pour rien” est passée au Zapping… depuis qu’il a fait son coming-out, il a l’intention d’outer tout ce qui passe, ou quoi ?). Mais Steevy est actuellement en tournée de promotion de son livre, qui n’est pas une autobiographie mais un livre de photos. Quelques extraits ont été montrés à l’écran. Et… Ben… Euh… Ca tombe bien, c’est Noël bientôt, alors vous pouvez aller me le commander, ça serait très gentil. Non mais si je dis ça, c’est parce que je m’intéresse à la photographie, hein, pas parce qu’il est pratiquement à poil, hein, non, non, jamais.

Nokia a présenté de nouveaux téléphones, ça faisait longtemps. On passe sur les anciens modèles avec de nouveaux designs (qui ne sont ni moches ni beaux, je reste content de mon 3210 - surtout pour ce que je m’en sers) pour aller directement au téléphone avec webcam incorporée. Si, si. C’est le 7650, et c’est, finalement, assez sympathique. Ils ont la lucidité de ne pas essayer de vendre un visiophone (qui serait totalement inutilisable sur les réseaux actuels) mais simplement de permettre d’envoyer des images dans les SMS. Et ça, c’est une idée qui me plaît. ICUII sur portable. J’ai toujours aimé les SMS (je préfère l’écrit à l’oral), et l’idée de pouvoir inclure des captures vidéo est très tentante.

En revanche, le design… Déjà, je n’aime pas les téléphones dont l’écran occupe toute la surface : je trouve que ça donne des proportions inélégantes, sans pouvoir expliquer pourquoi. Heureusement, le dépliement du clavier lui donne un ligne plus classique. Mais, plus grave, et je ne comprends absolument pas : la caméra est sur le dos de l’appareil ?! D’accord, les designers de chez Nokia aiment s’envoyer des images de poussins en SMS, mais est-ce que la vocation première de ce type d’application ne serait pas l’autoportrait ? Je t’aime, je t’envoie un bisou ou un regard langoureux. Je suis surpris, j’écarquille les sourcils. Je suis énervé, je te fais un doigt d’honneur. Là, il va falloir s’y reprendre à dix fois pour faire un autoportrait. C’était si compliqué de mettre la caméra sur le sommet du boîtier, pour qu’on puisse viser de façon efficace ? Je ne demande même pas une caméra orientable comme sur les laptops Sony !

A l’occasion du nouveau Nokia, j’ai dû me décider à charger Quicktime. Ce qui veut dire être obligé de lancer un browser en tant qu’administrateur pour qu’il lance l’installateur. Parce que pas moyen de charger l’installateur sur le site pour le mettre sur son disque. Et le clou : même une fois que l’installateur s’est lancé dans Explorer, pas moyen de sauvegarder les fichiers sur son disque. Ca tombe bien, j’adore charger 10 Mo de fichiers d’installation, sur mon petit modem, à chaque fois que je reformate mon disque. Ils ont peur de quoi ?! S’ils tiennent tant que ça à ce qu’on donne son nom pour pouvoir installer Quicktime (non mais et puis quoi encore ?), pourquoi ils ne rendent pas l’enregistrement obligatoire après installation sur l’ordinateur ?

Tant qu’on est dans les téléchargements : si vous avez Explorer 5.5 ou 6.0 (et on se demande qui ne l’a pas) ne manquez pas le patch qui vient de sortir. Ca vous évitera que le prochain site de fesses que vous visiterez vous pique votre numéro de carte bleue. (Il y a vraiment des sites qui stockent le numéro de carte bleue sur un cookie ? Faut être idiot !)

Informatique toujours, une Thema sur la nouvelle économie sur Arte. Un reportage sympathique sur la vie périlleuse d’une start-up, france mp3. Pas grand chose à y apprendre, mais plutôt des souvenirs qui reviennent (sauf que je n’étais que stagiaire), la même atmosphère. Et deuxième reportage, plus instructif, sur les usines californiennes qui construisent nos ordinateurs et nos imprimantes, et emballent nos logiciels. Comme le faisaient remarquer les intervenants, on pense rarement que les objets de haute technologie sont assemblés à la sueur du front d’ouvriers sous-payés. On se persuade que nos ordinateurs sont matérialisés par le dieu de la haute-technologie, et qu’en n’achetant pas de Nike on n’a rien à se reprocher, mais on a tort : votre petite imprimante à 2000 F, là, elle est responsable d’affections respiratoires chez des dizaines d’intérimaires. Et je ne dis pas ça parce que les ouvriers non intérimaires sont mieux protégés, mais juste parce que tous les ouvriers sont intérimaires, c’est plus pratique.

J’en ai même oublié de regarder la deuxième partie de Titanic, c’est dire.

Rediffusion en VO de Lake Placid : pour ceux qui ne connaissent pas, c’est n-ième Dents de la mer, avec cette fois-ci un crocodile géant, mais surtout la particularité d’être écrit par David E. Kelley, notre créateur chéri. Du coup, les dialogues sont un peu plus intéressants que la moyenne ; pour tout dire, c’est Ally McBeal chez les sauriens, avec cette fois-ci Bridget Fonda dans le rôle de l’hystérique au grand coeur, Bill Pullman dans celui de l’homme gentil et trop lisse pour être intéressant (c’est incroyable de savoir si mal écrire les rôles d’hommes…), et toujours le même humour dans les dialogues. Au niveau de la réalisation, le crocodile est parfait, et les scènes où il mange divers animaux (et quand je dis animaux, c’est plutôt des éléphants que des belettes) sont excellentes. Et c’est tout. Le reste, une catastrophe. Qu’on puisse rater la réalisation d’un film de genre, je peux le comprendre. Mais que Kelley écrive un scénario de film et le laisse réaliser par un incompétent, ça, non, je ne me l’explique pas. D’ailleurs, si, après vérification, je me l’explique : Steve Miner, réalisateur du film, a aussi réalisé des épisodes de The Practice et de Chicago Hope.

Je crois qu’on peut commencer à en déceler une tendance, là. Kelley, c’est le genre qui a quinze idées à la minute, un vrai talent d’écriture, et un manque de perfectionnisme qui tourne au je-m’en-foutisme. Tiens, j’ai une idée de série, je vais écrire les 30 premiers épisodes et laisser n’importe qui écrire la suite sans me soucier de son talent. Oh, je ferais bien un film de genre, aussi, j’écris le scénario et je laisse quelqu’un que je connais en faire ce qu’il veut, ça m’est égal, j’ai autre chose à faire que de vérifier que mes bonnes idées sont bien exploitées.

C’est ça, l’inconvénient d’être hyperactif : il faut savoir déléguer aux bonnes personnes.

Pour en finir avec les diffusions Canal+… je suis tombé par hasard, hier, sur un téléfilm américain miteux où un homme hétéro se fait passer pour un homo afin de cohabiter avec la fille de ses rêves. Euh, oui, moi aussi, ça me rappelle quelque chose. Mais surtout, on pourrait penser que Folle d’elle ou, pire, Recto-verso étaient le pire de ce qu’on pouvait faire, à la fin du vingtième siècle, sur les homos. Bah non. On peut faire bien pire, bien plus glauque, bien plus stéréotypé, bien plus con. C’est un téléfilm, ça passe sur C+ ce mois-ci, et je n’ai même pas envie de dire le titre. Et en plus le rôle principal est joué par le sympathique acteur de Finding Graceland (je ne me souviens plus du titre français, désolé, mais il devait y avoir Graceland dedans).

Et dire qu’en programmant les pages du journal je me demandais comment j’allais réussir à trouver du contenu… L’article précédent n’a que trois jours, et j’ai déjà trois tonnes de choses à écrire. On arrive donc, comme après chaque mercredi, au clou de la semaine, X-Files. Et je vais vous épargner le suspense : c’est incroyable, mais les deux épisodes étaient bien. Pas incontournables, pas des grands classiques, mais de bons épisodes. Des histoires qui n’auraient pas dépareillé dans les premières saisons, à l’époque où les scénarios étaient cohérents, où il se passait des choses. Et le pire, c’est que ce n’est pas grâce à Mulder, ce sont les histoires elles-mêmes qui sont bien. Alors, ils étaient où, les scénaristes, pendant tout le reste de la saison ?

Le premier épisode, avec le retour de l’huile noire. Voila-t-y pas que les humains contaminés par l’huile noire se prennent maintenant pour des Goa’ulds avec leurs yeux qui brillent. Passons sur le fait que l’huile noire fait tout sauf le café - au fur et à mesure des épisodes, elle a servi à tuer les hommes, à les transformer en aliens pas beaux, et cette fois à en prendre le contrôle. Après tout, je l’ai déjà dit, je ne demande plus aux épisodes d’être cohérents entre eux, je suis déjà bien content quand un épisode ne se contredit pas lui-même.

Alors, il y a une réserve d’huile noire dans l’océan, juste à côté des USA. (Dont on n’entendra probablement plus jamais parler, connaissant la série, mais c’est pas grave.) L’invasion alien à base d’huile noire est repartie de plus belle, et cette fois ils communiquent par des hautes-fréquences sur la radio. Et vous aviez toujours cru que c’était des parasites. Comme l’invasion alien, c’est plus très nouveau, le scénariste a décidé, pour varier, de le faire dire en espagnol : Vienen. Et les métis mexicains sont immunisés parce qu’ils ont plein plein de leucocytes. Et puis non, finalement, ce ne sont pas les métis mexicains, mais les descendants d’une tribu indienne. Dommage que les leucocytes, ça ne marche pas contre les cowboys. C’est incroyable, cette fascination de Carter pour les indiens. D’ailleurs, s’ils sont en fait indiens et qu’on croit à tort qu’ils sont mexicains… pourquoi ils parlent espagnol ?

Au niveau des personnages, un sourire en coin de Doggett, qui commence à trouver ça amusant de piquer la place de Mulder. Il ne prendrait pas un peu sa revanche, jaloux qu’il est de la relation de Mulder et Scully ? Et surtout, un indice laissant penser que Mulder est probablement le père du mammouth dont va accoucher Scully dans deux mois (vous avez remarqué comme on est passés du hamster à la baleine en 4 épisodes ?) : “Tu diras au petit comment je suis mort”. Ca l’aurait tué de dire “comment son père est mort” ? Et ça aurait tué Carter de nous montrer la scène où Mulder apprend qu’il est le père ? Vous avez le choix ; soit c’est du pur sadisme, soit c’est pour se réserver la possibilité, après mûre réflexion, que Mulder ne soit quand même pas le père. C’est beau, un scénariste qui sait où il va.

Deuxième épisode, un mélange incroyablement réussi de comédie, d’affaire non classée, et d’évolution des personnages. Avec un équilibre comme on n’en a pas vu depuis des siècles dans cette série. L’événement le plus important, bien sûr, est que Scully a visiblement l’intention de ne pas revenir aux X-Files. Je vous avais bien dit qu’elle allait s’installer à la campagne avec Mulder et leur fils. Et laisser à Doggett le soin de sauver la planète. C’est pas raisonnable, ça, à sa place j’aurais pas confiance. D’autant moins que, pour son premier X-File tout seul, il se révèle incapable de s’en sortir, et est sauvé in extremis par Mulder. Je trouve que c’est un choix très bizarre, de montrer que le nouvel agent serait mort sans Mulder. Qu’est-ce que ça prépare bien la relève…

Le coeur de l’épisode, donc, c’est : “une fan aux affaires non classées”. C’est carrément artificiel : pourquoi une comptable du FBI serait au courant de tout ce que rencontrent Mulder et Scully ? Mais ce n’est pas très important - ce n’est de toute façon pas très crédible que Kersh mette une ancienne comptable dans les pattes de Doggett. Ok, il veut couler le service, mais il y a des limites.

Au final, l’épisode est donc entièrement dédié aux fans. Le personnage de Leyla Harrison doit son nom à une fan de la série décédée auparavant. Elle est fan de la série, alors on lui a offert le poste ainsi qu’un brushing Scully (ce qui est plus logique pour elle que pour Reyes, accessoirement). Ainsi que le badge Apollo. Et elle a pu dire bonjour à Mulder et Scully depuis son lit d’hôpital. (A propos du badge Apollo, je suis surpris que Mulder n’ait pas mal pris que Scully le refile à Doggett…) On m’aurait dit que le personnage était joué par la gagnante d’un concours du fan club X-Files, ça ne m’aura pas étonné (non, ce n’est pas le cas, mais ça aurait été sympathique).

Suivent des tonnes d’allusions aux épisodes passés - les souvenirs dans le bureau de Mulder, tous les dialogues de Leyla, et jusqu’au livre “The Sixth Extinction” sur le bureau de la victime (référene au titre d’un des épisodes, lors de l’excursion de Scully sur les belles plages californiennes d’Afrique). Et la meilleure scène de l’épisode : Leyla demandant à Mulder et Scully comment ils sont revenus du Grand Nord avec un motoneige en panne, dans le film. Faisant ainsi allusion à l’une des grosses incohérences relevées par les fans internautes. Avec une réponse magnifique de Scully, référence à une autre des grandes interrogations des fans, avait-elle vu, ou non, l’OVNI ? Voilà Scully qui invente, sourire aux lèvres, des explications scientifiques aussi farfelues que possible, à la manière des premières saisons, pour se moquer obstensiblement de Mulder. Et Doggett de nous refaire le “Mulder et Scully sont complices dans une chambre d’hôpital et ça me rend triste.”

Et pour l’histoire elle-même, commençant par une fausse piste avec le livre “Sixth Extinction”. On se retrouverait en présence des aliens du film ? Ils tueraient Doggett, voire Mulder ? Ah mais non… c’était juste un généticien qui s’était transformé en lézard-garou. Ca faisait longtemps qu’on avait pas eu une belle fausse piste, crédible, comme celle-là.

Quelques petits détails pour la route… J’ai cru au départ que l’agent Harrison était destinée à nous faire réclamer Reyes, avant qu’elle soit enlevée par le gros lézard - et là, j’ai pensé que Carter nous la jouait Star Trek, un nouveau personnage secondaire apparaît juste avant de se faire tuer (sauf que dans Star Trek, le dead man walking porte un costume rouge au lieu d’un brushing blond). Mais, non, elle n’est pas morte - ça serait pas cool de tuer le symbole des fans de la série, quand même.

“No service”, sur le téléphone portable de Doggett, traduit par “en dérangement”. Non mais sans blague, les seuls couillons en France à ne s’être jamais servis d’un téléphone portable sont traducteurs de série ?

Doggett qui tombe sur le dos d’une dizaine de mètres… on savait déjà qu’il était fort et viril et résistant, mais là, ils abusent. Faut dire, Doggett en fauteuil roulant pour la suite de la série, ça le faisait pas (et puis c’était pris par Dark Angel).

Finalement, la seule chose qui manquait dans cet épisode-cadeau aux fans, c’était au choix l’annonce claire nette et précise de la paternité de Mulder, ou un vrai gros baiser entre eux deux. Mais ça, c’est au-dessus des forces de Carter, faut pas pousser, on les aime bien les fans, mais on va pas leur donner ça !

Un retour sur l’évolution de l’histoire : l’invasion est donc tout sauf annulée, quelle que soit la façon dont elle se passe (deux plans d’invasion distincts -huile noire et enlèvements - en deux épisodes, c’est fort). Mais qu’est-ce qu’ils vont en faire, de cette invasion, quand il s’agira de finir la série ? Doggett va tuer le chef des aliens et ils vont tout annuler ? Mulder et Scully vont revenir spécialement pour la clôture de la série, et sacrifieront leur fils pour faire peur aux méchants ? Ou leur fils va avoir grandi de 20 ans d’un coup et diriger la résistance sur les trois derniers épisodes pour faire exploser le vaisseau-mère ? La solution qui serait la moins ridicule, finalement, et je me permets de la recommander à Chris Carter, puisque je sais bien qu’il me lit forcément, serait que les plans d’invasion de plusieurs espèces d’aliens entrent en concurrence et qu’ils s’entretuent. Quand on y pense, ça permettrait d’éradiquer une bonne fois la menace extra-terrestre, et ça ferait aussi oublier une partie des incohérences passées de la série. Mais n’attendez pas ça pour le dernier épisode de la prochaine saison : s’il se passe quelque chose comme ça, ce sera forcément dans un film, ils ne vont pas nous donner la solution gratuitement, sur nos écrans de télé.

Et d’autre part, finalement, Scully aura bien été enceinte pendant une saison entière. Normalement, ça fait douze mois. Sans compter qu’avec tout ce qui leur arrive toujours, et le temps qu’ils passent dans les hôpitaux, chaque saison m’a toujours paru durer plutôt deux années qu’une.

Pour finir, après X-Files, une pub pour la saison 3 de Buffy en DVD. La semaine dernière, c’était les pubs-spoilers pour la saison 5 en vidéo. Je ne comprendrai définitivement rien à leur logique.

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