FREN

#FF00AA


28 nov. 2001

Et les pilules contre le mal de mer ?

Tout d’abord, une bonne nouvelle : Baffie s’est ressaisi. Je ne sais pas ce qu’il a bu, fumé ou sniffé pour assurer les émissions suivantes, mais le résultat est là : il est maintenant beaucoup plus décontracté que lundi. Je ne serais pas étonné que quelques émissions, tournées, soient passées à la trappe, et que la production n’ait gardé que la première parce que c’était le passage de flambeau et que Chabat était encore là. En tout cas, l’évolution entre les émissions de lundi et de mardi était impresionnante et soudaine et, s’ils ont effectivement mis des émissions à la poubelle, je plains les candidats, dont les gains ne sont effectifs qu’après diffusion. Quoi qu’il en soit, le résultat est là : c’est à nouveau regardable. Comme prévu, Baffie n’a pas la rondeur, la générosité d’Alain Chabat, mais on fera avec, en priant chaque soir pour que Chabat revienne, vraiment.

Dans l’article précédent, je parlais aussi de la dispariton des sous-titrages pour malentendants sur Canal +. Bon, visiblement, c’est surtout que je me couchais plus tôt qu’avant, et que je n’étais plus tombé dessus depuis longtemps, mais j’ai vu hier une diffusion sous-titrée du Géant de fer, ce qui semblerait indiquer qu’elles existent encore - à moins bien sûr que la direction de la chaîne l’ait programmée exprès pour m’embêter, et ils en seraient bien capables. Hein ? Délire de persécuquoi ?

Tant que j’y étais, je me suis aussi fait Télématin et Matin Bonheur. Oui, rien que d’écrire cette phrase, j’ai mal. Le pire est quand même Télématin, l’émission qui, à elle seule, par sa formidable qualité, porte la responsabilité de la création de Morning Live par la concurrence. C’est vrai, on ne peut pas en vouloir aux jeunes de regarder M6 quand France 2 propose confie l’antenne en partage à des anciens journalistes d’il y a trente ans, et des nouveaux qui sont incapables de faire vraiment de la télé. Désolé, je n’aime pas attaquer directement les compétences des gens qui passent à la télé (rapport à ma mégalomanie, qui veut que je prévoie toujours la possibilité que Brad Pitt lise mes textes) mais là, je ne peux pas me retenir : même les rédactions régionales de France 3 ne voudraient pas de la plupart des chroniqueurs de Télématin. Sans parler du maître de cérémonie, désabusé, qui passe son temps à les interrompre pour bien rappeler qu’il n’a rien compris à ce qui était dit. Et c’est supposé donner la pêche aux matinaux ?

J’ai quand même appris des choses pendant cette émission (il faut bien qu’il y ait du contenu, à défaut de contenant). Que Fanny Ardant sortait un nouveau film, avec Roschdy Zem en travesti prostitué, ça donne envie. Que certains médicaments courants rendent dépressifs. Qu’on peut commettre en moyenne 11 ou 12 délits avant de subir une vraie peine (bon, reste à savoir ce qu’un maire UDF considère comme une “vraie peine”) et que ça serait pas mal, finalement, de rétablir les maisons de correction (ça se tient, même si ça vient du même maire UDF).

Matin Bonheur ensuite (je vous rassure, je zappe pendant les soaps qui font la jonction entre les deux), avec, enfin, des présentateurs compétents. Oui, figurez-vous que j’aime bien Sophie Davant. Sympathique et professionnelle, ce que sont assez peu de présentateurs/trices de nos jours, quand on regarde bien. Le sujet du jour : les fautes courantes de français. Avec un invité inepte, censé donner son avis autorisé sur la gravité des fautes de langage et répondant en fait à chaque question par “c’est pas grave, c’est dans l’usage”. Euh. Je me rends bien compte que tout ce que je raconte là n’intéresse personne - je vous avoue que moi-même, en l’écrivant, ça m’ennuie. Mais je suis parti dessus, c’est dans mes notes, et je n’ai rien d’autre, et je m’ennuie, alors, voilà quoi, ça va m’occuper jusqu’à X-Files.

Deux ou trois choses que j’ai notées, donc. “Après-midi” qui est acceptée au féminin comme au masculin, alors que quand on y pense, il n’y a pas la moindre raison d’y mettre le féminin (c’est “après” ou “midi” qui féminiserait ?) : ce serait simplement à cause de la prononciation de “bon après-midi”. “Amener” ne viendrait pas de “main” mais, en gros, de “conduire les bêtes” (ça calmera ceux qui disent qu’on apporte un objet, qu’on ne l’amène pas par la main - ce qui ne change rien au fait qu’effectivement, on apporte un objet, on ne l’amène pas, mais pas parce qu’il n’a pas de mains, mais parce qu’on ne le conduit pas). “En revanche” contre “Par contre”, personne ne sait vraiment bien quoi en penser. “Pallier” est transitif, ça, je l’avais su déjà, je l’avais oublié, et je l’oublierai encore. (C’est comme la virgule avant les “et”, c’est pas bien mais tant pis, je fais avec.) Et “fier comme un pou” qui ne vient pas du pou mais de pol, masculin de poule (donc, coq). Remarquez, c’est pas une expression que j’utilise très souvent.

Tiens, au fait, je voudrais saluer le changement sur les services d’AOL, qui ont enfin fait une vraie page de dictionnaires (mot-clé : dicos, ou dictionnaire) au lieu de la liste de liens tous sans intérêt sur laquelle on tombait précédemment. Dictionnaire français, synonymes, et traduction anglais-français et français-anglais, c’est enfin utilisable.

Je parlais la dernière fois de “l’affaire Goldman”. Retour et plus de précisions avec le responsable du service culture du Parisien, invité chez Ruquier. Plus de précisions, en l’occurrence, qui permettent de confirmer que ledit responsable a bien pété les plombs. Goldman exigeant une lettre de motivation pour leur envoyer l’album à écouter avant la sortie, c’est vrai, c’est vache, mais c’est son droit, non ? Goldman demandant au journal de s’engager par écrit à ne pas lui consacrer sa Une, c’est sûr que c’est inhabituel, mais je ne vois pas en quoi c’est honteux (il n’a pas envie de voir sa tête en couverture dans les kiosques, c’est son problème). Voilà. C’est tout. Il va sans dire que s’il y avait eu quelque chose de plus consistant, le journaliste invité se serait fait un plaisir de détaillé. Donc, comme je l’avais dit, ils se sont vexés, alors ils ont fait la Une et une double page sur Goldman. Comme disaient les chroniqueurs de l’émission, il y en a pas mal qui aimeraient vexer le Parisien de cette façon.

Quelques phrases du responsable culture : “Plus ça va, plus les artistes posent de conditions.” Du genre, choisir les photos (ouh les méchants), relire les interviews (ça se comprend), exiger la Une. Goldman exige de ne pas faire la Une, donc paye pour les autres. Qu’est-ce qu’ils sont logiques et justes, au Parisien. “Chacun son métier, c’est un problème de confiance.” Ah, voilà le fin mot de l’histoire : ils ont été vexés que Goldman ne leur fasse pas confiance. Ils sont quoi, psys, inspecteurs de police, ou midinettes ? Il ne leur fait pas confiance, alors c’est un salaud. De nos jours les journalistes sont tellement neutres, ouverts et à l’écoute qu’ils ne tolèrent plus qu’on ne leur donne pas le Bon Dieu sans confession. Ayez confiannnnce. Et pour finir - je crois bien que c’est la perle - “Je ne me considère pas comme un relai promotionnel.” Il a bien sûr dû lui échapper que son journal publiait des interviews des artistes quand ils sortaient un disque, un livre ou un film. Et, accessoirement, que Goldman, en leur demandant une lettre de motivation ou l’engagement de ne pas paraître en Une, ne les prend justement pas pour des outils promotionnels, au contraire. Seulement, voilà, Mossieur du Parisien ne fait pas de la promotion, il fait de l’interview intelligente. Il ne profite pas que les artistes soient en promotion pour remplir les pages de son journal. Il ne fait pas sa couverture sur un des plus grands artistes français pour vendre du papier. Que non.

On change un peu de sujet pour parler technique, histoire de se calmer un peu. Important, la sortie ce mois-ci de Windowblinds 3. Qui dit “3.0” dit refonte totale et je vous confirme personnellement que, oui, ça marche mieux. Je n’avais déjà plus trop de problèmes avec la version précédente, mais la différence est tout de même visible : c’est visiblement plus rapide et mieux intégré. Chargez-le donc sur www.windowblinds.net, la démo est gratuite (fonctionnalités restreintes, évidemment).

Côté Nokia, j’avais oublié un téléphone dans la liste des nouveautés. Moins spectaculaire que le téléphone-webcam, le téléphone mp3. Celui-là même qui passe en ce moment en pub télé. Il y a tout ce qu’il faut : baladeur-enregistreur de mp3, avec 64 Mo de RAM (tout à fait honnête donc) et un tuner radio dans un téléphone, c’est bon esprit (je me doute qu’ils ne doivent pas être les seuls à faire ça, mais je ne m’intéresse qu’à Nokia, qu’on se le dise). Et en bonus, un vrai clavier qui prend tout le téléphone. Et ça, vraiment, j’aime. D’accord, ça fait un téléphone à 3000 F qui ressemble à un croisement d’agenda électronique à 100 balles et de vieille console portable. Mais ce qui compte, c’est que c’est plus pratique que la méthode de saisie traditionnelle des portables.

Mais un reproche tout de même… pourquoi ne pas en avoir profité pour faire un vrai organiseur ? D’accord, il y a le calendrier comme dans tous les Nokia, mais c’est un peu du gâchis de faire un téléphone avec clavier complet, sans l’exploiter plus que ça. Ok, on peut taper ses rendez-vous plus facilement et surtout envoyer des tonnes de SMS (Nokia doit avoir des accords avec les compagnies de télécoms). Mais c’est dommage de ne pas pouvoir s’en servir intensivement, prendre des notes, taper des textes, faire un vrai petit Palm sans stylet… J’imagine que si le concept du clavier “prend”, des dérivés plus haut de gamme sortiront.

Technologie encore avec une émission entière, un E=M6 spécial sur les “nouvelles pilules du bonheur”. Science et confort moderne, tout ce qui m’intéresse.

Les pilules anti-tabac pour commencer : non seulement ça ne me concerne pas, mais il y a eu suffisamment d’émissions qui en ont parlé précédemment, donc je n’ai pas grand chose à ajouter. Plus original, un projet de vaccin anti-tabac : le principe est intéressant (dresser des anticorps contre la nicotine pour empêcher l’effet drogue - idée déclinable pour les autres drogues) mais inquiétant à plusieurs titres. Sur le plan médical, parce que je trouve ça un peu bizarre de créer des anticorps contre tout ce qui nous déplaît - ça ne risque pas d’épuiser les réserves immunitaires pour des bêtises ? Et sur le plan éthique surtout, le reportage mettant l’accent sur la possibilité de vacciner les enfants, à titre préventif, pour qu’ils ne ressentent pas de plaisir s’ils essaient de fumer. Un vaccin préventif contre les vices, par principe, ça m’effraie un peu. Mais bon, c’est comme ça que ça marche, l’éducation, en l’an 2000.

Pilules anti-stress, pro-mémoire, vitamines, etc. Rien de bien intéressant sur le fond du sujet, mais des détails. 40% des sucres lents (pâtes, pain, …) assimilés sont utilisés par le cerveau. La DHEA à 40 ans, ça ne sert à rien. Et les chauffeurs routiers fument des cigarettes qui font rire, ça, ça fait peur.

Pilules anti-graisse : pas grand chose de vraiment nouveau encore. Même pas de mentions du produit à la mode aux USA il y a 5 ou 10 ans et qui empêchait l’organisme de digérer, mais aux effets secondaires, je crois, désagréables. Juste des coupe-faims divers, plus ou moins lourds, mais qui ne servent qu’à aider à une rééducation alimentaire. Plus original, la piqûre anti-graisse des laboratoires japonais. C’est vrai quoi, en 2001, on n’a plus besoin de stocker des graisses pour l’hiver, alors brûlons-les !

Au passage, si queqlu’un pouvait m’expliquer le sadisme des laborantins : pour tester le fonctionnement d’un médicament, injection du principe actif dans une souris, et d’eau distillée dans une autre. C’est quoi le concept ? Effet placebo ? Ils ont peur que la souris maigrisse juste parce qu’elle a eu une injection, sans rien ? Ah, c’est vrai, on sous-estime souvent le pouvoir de suggestion du cerveau d’un rongeur.

Sujet bateau, la Ritaline, qu’on accuse de former des petits soldats obéissants. Pas la première fois que j’en entends parler, mais la première fois que je vois un vrai enfant hyperactif : on comprend bien qu’il s’agit d’une vraie pathologie. Impressionnant, l’avant/après Ritaline - et un peu flippant, aussi, il faut bien le dire. En une heure, un changement total de personnalité façon Disturbing Behavior (si je retrouve le titre français, je vous tiendrai au courant), sauf qu’on garde en mémoire les images précédentes, qui montraient qu’il s’agissait d’une vraie maladie. Et on passe ensuite à la version américaine : alors qu’en France l’hyperactivité est une vraie pathologie, rare et diagnostiquée sérieusement, là-bas 12% des garçons sont sous Ritaline, prescrite sans examen, en remplissant un formulaire. On comprend beaucoup mieux, d’un coup, qu’il soit à la mode de critiquer ce médicament et ses dérivés. Même remarque que pour le vaccin anti-tabac : plutôt qu’éduquer un enfant, pourquoi ne pas lui prescrire des petites pilules ? Ca arrange tout le monde, de transformer les jeunes en robots obéissants.

Les somnifères, je ne me sens pas trop concerné. Ah, tout de même : c’est trop mignon, un chien narcoleptique. Un fusible qui saute sous la pression et hop, il s’éteint. J’en veux bien un, aussi, pour Noël. Le Viagra, c’est pareil, ça va aller, merci. Une reconstitution en 3D d’un pénis transparent avec les corps caverneux se remplissant de sang, c’est à vous dégoûter du sexe à tout jamais…

Le Prozac, évidemment, qui donne son nom à l’émission. Explication du fonctionnement intéressante : si elle est complète, alors c’est en fait un médicament plutôt léger, pas trop interventionniste, puisqu’il se contente d’optimiser la transmission des hormones entre les neurones, comme si on mettait un manchon isolant sur une canalisation d’eau chaude pour réduire sa consommation d’énergie. Test en laboratoire : “la souris [sous Prozac] qui n’a pas d’issue [dans un tube inondé] continue bravement à chercher une issue”, alors que l’autre abandonne. Euh, le Prozac, ça fait perdre le sens des réalités alors ? On va plutôt dire que la démonstration n’est pas probante, ou que l’analogie est mauvaise, parce que, sinon, ça ne me donne pas du tout envie. Et en plus, des bouffées de violence maintenant : si vous avez des proches sous Prozac, ne les énervez pas, vous allez vous en prendre une.

Curieusement, pendant toute l’émission, ils ne se sont pas privés de citer et reciter les noms des médicaments… Ca m’étonnerait qu’ils échappent à une lettre du CSA.

On va finir pour la journée avec un petit film… Un truc tout simple, pas ambitieux, méconnu même : Dancer In The Dark. Avant la diffusion du film, j’ai juste vu suffisamment du making-of pour me rappeler à quel point je trouve Lars Von Trier détestable, en tant qu’être humain. Eh bien, après la diffusion du film, je me souviens que je le trouve aussi détestable comme réalisateur.

Que dire de ce film ? Euh, beurk ? Bleuarrrrrh ? Je cherche… Visiblement, l’ami Lars aime les documentaires façon télé-réalité, caméra au poing et aussi sautillante que possible, zoom sur les larmes au coin de l’oeil, etc. Evidemment, quand il s’agit d’un film, ce n’est plus du voyeurisme : il ne reste plus que du maniérisme. On va filmer comme ça parce que ça fait style. Parce que les intellos vont aimer. Parce que ça différencie de tous ces bourges qui utilisent des steadicam. Alors on va faire bouger la caméra encore plus que dans Blair Witch. Vu que, déjà, devant mon écran de télé, j’avais le mal de mer, je n’ose pas imaginer combien de spectateurs en salle ont vomi dans leur siège.

La réalisation, voilà, c’est vu ; maintenant, l’histoire. Une fille, pauvre et bientôt aveugle, avec un fils, pauvre et bientôt aveugle, de la méchanceté humaine, du sacrifice, de l’expiation, des larmes. Ah ouais, et encore des larmes, et beaucoup de larmes, et puis quand y’a pas de larmes on met du glauque. En gros, ça pourrait faire un téléfilm sympa pour M6, collection “Combat de femmes”, avec Clémentine Célarié en mère généreuse frappée par le destin. Mais, non, c’est 140 minutes de film prétentieux, tout colorisé en marron sauf quand ça chante, et joué par Björk.

Voilà donc ce qui reste : Björk, chanteuse et acteuse. Et, Dieu merci, elle joue extraordinairement bien. Enfin, j’ai plutôt envie de dire que, malheureusement, elle joue bien, parce que du coup on est obligés de subir le film jusqu’à la fin pour voir Björk. (Deneuve, aussi, est évidemment très bien, mais a un rôle sans le moindre relief.) Björk mère courage, Björk abbatue, Björk perdue dans ses rêves. Ca pourrait faire un film tout à fait regardable, si le film n’essayait pas d’exister, de son côté, sans se soucier de ce que font les acteurs.

Quant à la musique… surprise, il y en a peu. A vue de nez, 5 chansons. Sur 140 minutes, ça fait peu. Y’aurait pas eu comme un peu de l’abus, à vendre le film comme une comédie musicale ? Selma, donc, est fan de comédies musicales, en rêve, et imagine de temps en temps qu’elle chante et danse. C’est Ally McBeal au pays des soviets, quoi…

Enfin, bref, j’ai détesté, et le plus gros gâchis du film restera d’avoir dégoûté Björk de refaire du cinéma avant longtemps. Oui, c’est sûr, faire un film de Lars Von Trier, faut le vouloir, elle ne peut pas s’étonner après que ça se soit mal passé. Mais, vraiment, dommage.

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